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samedi 22 juin 2013

Paul Ariès à Toulouse, Michel Metz en Studio... Suites sans fin à Fukushima



Le Politologue-Essayiste Paul Ariès
était à Toulouse pour une conférence-débat Travail et Précarité.

Vous trouverez ci-dessous le lien de téléchargement de son intervention :
http://sendbox.fr/pro/cjk3mlnrjff6/Paul_Ariès_Conférence_1h13mn43s.mp3.html


Invité par le collectif des associations des solidarités du quartier des Minimes, il s'en est suivi un échange avec le public :

http://sendbox.fr/pro/9b6uqch3gldr/Paul_Ariès_Debat_41mn05s.mp3.html

Quelques extraits de cette conférence ponctuent l'émission du jour en compagnie de Michel Metz
Rendez-vous en Plein Champs ce dimanche 23 Juin à Pin Balma.
Un plaidoyer pour la biodiversité, les productions locales de qualité et le redéploiement du travail agricole sur des petites structures autonomes...

Vigilance de mise pour soutenir ces économies alternatives, écologiques qui restent la cible privilégiée d'un système politico-financier qui ne veux même plus partager les restes....

C'est ainsi que les petits producteurs promoteurs de la Biodiversité deviennent hors les lois scélérates faites pour protéger la mainmise des nantis... Procès en cours...


Suites sans fin à Fukushima
Comme je vous avez pu le voir sur la vidéo offerte par Tepco, (http://fukushima.over-blog.fr/) les réacteurs de la centrale de Fukushima Daichi relâchaient des gerbes de vapeur déjà avant l'arrivée du Tsunami... Merci encore Pierre Fetet
C'était le début d'une catastrophe nucléaire dont le bilan actuel fourni par la préfecture de Fukushima fait état de 1.415 morts (à ce jour, et ce n'est que le début d'une hécatombe prévisible).
150.000 personnes sont toujours déplacés, et malgré les affirmations de l'état japonais, la radioactivité des zones sinistrées ne disparait pas comme par magie...
Les taux de strontium 90, une substance radioactive très toxique, de plus en plus élevés ont été détectés dans les eaux souterraines de la centrale nucléaire. Le strontium 90 est un dérivé de la fusion de l'uranium et du plutonium dans les réacteurs nucléaires...
Le problème des stockages d'eaux devient inquiétant... faute de place pour continuer à la stocker, Tepco a demandé l'autorisation de déverser dans l'océan Pacifique l'eau contaminée présentant de faibles taux de radiation.
Les pêcheurs nippons ne veulent plus de ces marchés de dupes... Ce qui Tepco dilue dans l'océan, nous vous rappelons que la radioactivité ne disparait pas, la chaîne alimentaire, dont les poissons le reconcentre...
A Fukushima, les suites sont sans fin...

jeudi 20 juin 2013

Erwan Taverne UnVéloDansLaTête, Suites sans fin à Fukushima

L'homme qui a un Vélo Dans La Tête. Mais pas que...


Tout a commencé, pour ce prof de physique-chimie pas contre le nucléaire, par la pensée que le réchauffement climatique était à regarder de plus près.
Un cheminement complexe qui l'amène à se remettre en question... à devenir clown activiste, déboulonneur... à abandonner son emploi... à partir sur les routes en vélo... à renoncer à toute ressource financière... et à vivre de ses rencontres... bref, une vrai révolution à lui tout seul.
De révolution à vélorution...

...bien choisir son vélo...

...couché bien sûr...

bien l'équipé...
et c'est le départ vers les autres...

Un passage par Notre-Dame-Des-Landes...
Nous vous le rappelons : le projet d'aéroport à Notre-Dame-Des-Landes a fait naitre un mouvement de contestation qui ne cessera qu'avec l'abandon du projet de cet aéroport...

Manifester nus ...
Face à la violence policière, Elise et Erwan, qui s’étaient rencontrés quelques jours auparavant, décidèrent de manifester nus.
Le 24 novembre, Elise et Erwan recommencent leur action, joints par deux autres zadistes, dont Baptiste. La police réagit sauvagement, les aspergeant à bout portant de gaz lacrymogène. Retrouver le témoignage de Baptiste http://www.reporterre.net/spip.php?....
C’est cependant seulement le geste du 23 novembre qui est poursuivi. Un procès en cour...
Suite sans fin
pendant ce temps à Fukushima
Fukushima : une vidéo inédite et des vapeurs suspectes... C'était avant le Tsunami...
Et cela permet un doute sur les affirmations de la Tepco. Contrairement a ce qu'ils nous faisaient croire, le séisme a bel et bien endommagé les réacteurs... Et cela change tout sur leur responsabilité...
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&list=FLiO3EpYoV9oYmCcNbRxBVtg&v=pDGv0YD3evQ#t=5s
Tepco ne pouvez imaginer le regard affuté de Pierre Fetet qui depuis deux ans décortique les images et vidéos. N'hesitez pas à consulter son blog :
http://fukushima.over-blog.fr/fukushima-une-vid%C3%A9o-in%C3%A9dite-et-des-vapeurs-suspectes
Un grand merci à ces Veilleurs de Fukushima, à ces lanceurs d'alerte vigilants qui nous permettent de rester informé sur cette catastrophe trop vite oublié des médias de masse...

Pour suivre Erwan : http://unvelodanslatete.free.fr/

N'oubliez pas les "camilles", Erwan, Elise et les autres...
Elise a expliqué sa démarche de façon claire : « Pourquoi nue ? http://kamyas1naz.free.fr/nudite.htm

Je souhaite m’exprimer au travers de cette lettre, pour ne rien omettre, ni tordre mon discours, car il est en ce moment, entendu et peut être mal compris. Il existe plusieurs raisons pour lesquelles j’ai posé nue.

En choisissant ce geste, cette forme d’expression, j’ai souhaité créer un contraste indiscutable face au surarmement déployé censé encercler un lieu aussi nu que moi. Cela éveille chez moi un besoin indispensable de m’exprimer au nom de la nature, dans laquelle j’inclue l’humanité.

Je ne vois pas comment faire passer le message autrement que nue. Etant aux côtés de la nature, de la forêt, de sa faune et de toute sa diversité, en proie à la destruction programmée, je ne peux me défendre qu’aussi nue qu’elle.

Si moi j’ai pu outrer quelqu’un, moi je les accuse, au nom de la forêt, de la mettre en danger. Comment au jour d’aujourd’hui, sachant ce que l’on sait sur le réchauffement climatique, sur le pic pétrolier, sur la croissance à tout prix et j’en passe, peut-on laisser l’humanité s’autodétruire en faisant disparaitre un lieu qui n’a demandé qu’à être là pour maintenir le fragile équilibre de notre écosystème ?

Qui aujourd’hui peut m’apporter les raisons valables de ne pas m’opposer à la destruction de cette parcelle fondamentalement nécessaire à l’équilibre naturel du département ?

Je me bats aux côtés de la nature, en son nom et dans sa forme. Nue.

En tant qu’être humain, je ne suis pas capable de m’exprimer haut et fort pour convaincre, je ne suis pas capable de combattre avec les armes, quelles qu’elles soient, de notre société.

La seule chose que je peux faire et que je sais faire, c’est de me mettre à armes égales avec la nature, pour faire passer son message, à savoir l’innocence, la vulnérabilité et le besoin... Le besoin de notre attention à tous. Et espérer que ce message soit plus entendu à travers ma voix qu’à travers la simple présence de la nature. Puisque ce monde n’entend que la voix des humains.

Camille à Couettes (Elise) ».

vendredi 14 juin 2013

Invasion Végétale, Suites sans fin à Fukushima

Rencontre en compagnie de Annabel Foucault (Carrefour des Sciences et des Arts), Marc Laffont (Les Jardins d'Epicure), Marc Esslinger (Parc Naturel Régional des Causses du Quercy), Christophe Ruetsch (Collectif Eole)...
MachBio était partenaire du Festival Cahors Juin Jardin, et, sur la thématique Invasion Végétale/Evasion Poétique nous avons divagation pour vous dans le monde des plantes pionnières, invasives et envahissantes...
Que ce soit au fond des mers avec ces Caulerpa Taxifolia (dite l'algue tueuse), sur les plages bretonnes, ou ailleurs;




Que ce soit une résistance aux herbicides comme avec ces amarantes de Palmer, ou une réapparition dans les cultures sans désherbant avec ces magnifiques coquelicots...




Que ce soit pour le plaisir des yeux, pour assainir l'atmosphère urbain intérieur ou extérieur, que ce soit pour se nourrir, comme les sacs potagers qui fleurissent nos parcs et les bidonvilles du monde entier...



Tchernobyl, Pripyat...

Les plantes sont toujours prêtes à envahir les espaces conquis par l'homme ou abandonné à la nature...

Les suites sans fin à Fukushima


Désormais, il y a deux Japons, séparant deux manières de voir la catastrophe nucléaire : il y a ceux qui, conscients du danger des radiations, évacuent ou qui demandent à être évacués, et il y a ceux qui pensent que la décontamination est possible, qu’elle peut être efficace, et qu’il est possible de vivre en territoire contaminé. On sait pourtant depuis Tchernobyl que les faibles doses rendent malades les enfants, mais on fait comme si cette triste expérience n’existait pas.
Des stocks incommensurable de terres contaminées...

Derniers semis et plantations avec paillage...
...Levée des haricots et semis de carottes...
...Repiquage de poireaux...

mardi 4 juin 2013

Rencontre avec Mikio Kawasaki pour les Suites Sans Fin à Fukushima. Enigme : Mais où disparait le sable de nos plages ?


Mikio Kawasaki
Un engagement antinucléaire de longue date.
Artiste, il a commémoré en 2010 le 66ième anniversaire d'Hiroshima en créant une œuvre sur le 66ième parallèle en Islande. Une œuvre évolutive : 66 pierres posé sur un rocher. Depuis, chaque année une pierre est ajouté à l'œuvre, et cela jusqu'à la disparition de la radioactivité artificielle, celle créer par la folie des hommes. Il y aura alors en Islande une pyramide de petit cailloux...



Un gros choc et la folie des décideurs et politiques... Mikio poursuit et intensifie son combat antinucléaire...
Nuclear Free Future Zone - Mikio Kawasaki
«Le sable, enquête sur une disparition»,
«L'idée de ce film m'est venue par hasard, un dimanche d'hiver où je me promenais sur la plage de Barcelone. Celle-ci n'était plus la large et belle plage qu'on retrouve chaque été, elle était presque inexistante, son sable avait disparu. Des questions m'ont traversé l'esprit : où est le sable, d'où vient-il ?» Denis Delestrac


Deux ans d'enquête à travers le monde. Partout le même constat Ce sable que nous foulons l'été s'est glissé partout dans notre quotidien; Il est pillé de tout coté...


Après l'eau, c'est la ressource naturelle la plus exploitée : 15 milliards de tonne de sable consommés chaque année. Les plus gros utilisateurs : les remblais, les bétons...
Une enquête que l'on aimerait voir à 20h sur la Une ou la Deux...

à voir et à revoir rediffusion le Lundi 24 juin à 9h du matin sur Arte.

quelques vues du jardin de MachBio

Toutes les bonnes utilités des paillages et mulch : nutrition et protection des sols

Pois mangetout sains malgré le printemps pluvieux propice aux maladies cryptogamiques. La nourriture apportée par une bonne terre bien nourrie donne des légumes sains sans aucun traitement...
prenez-en de la (bonne) graine
un mulch incomplet... les herbes s'en donnent à cœur joie...