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lundi 18 juin 2012

Fukushima, suites sans fin

D'ordinaire très discret sur les questions sociales et politiques, les Bonzes Japonais se prononcent et s’affichent Contre le Nucléaire.
Au concours du réacteur le plus dangereux, les réacteurs 1, 2, 3 et 4 de Fukushima tiennent à tour de rôle la vedette : entre la perte de confinement des trois premiers, fait avéré dont on vous rappelle l'improbabilité!!!, la piscine en équilibre du quatrième, chaque jour nous apporte une nouvelle raison de s’inquiéter.

Les points blancs sur l'image montrent l'impact sur la pellicule des photons Gama en libertés au dessus de la piscine du réacteur 2 apparemment en bon état.



Pourtant, le cinquième étage de ce réacteur 2 est hautement radioactif (plus de 0,88sv/h) de quoi prendre en quelques minutes (7mn) la dose maximale autorisée en 5 ans pour les travailleurs du nucléaire. Le chapeau de confinement n’est plus étanche et la radioactivité s’accumule dans le cinquième étage.
Paradoxe, le réacteur 3, ci dessous éventré, est à l’abri de telle mesure : la radioactivité s’échappe directement dans l’atmosphère.

Tout cela ne serait pas arrivée si la Tepco avait était à l'écoute des études concernant les Tsunamis: Plusieurs rapports sont arrivés sur les tables de ces dirigeants qui ne les ont jamais pris en compte. La recherche de profits immédiats ont eu raison des 3000 ou 4000 millions de Yens (300 à 400 millions d'€uros) nécessaire à la protection du site contre des vagues envisageable de plus de 15m. Merci messieurs...



Au delà de ce cas particulier de tsunami au japon, les plus grands spécialistes du nucléaire remettent en cause les arguments des probabilités statistiques dans le nucléaire. Le risque zéro n’existant pas, il faut impérativement d’après eux, renforcer les mesures de sécurité et les circuits de protection.
Mais le nucléaire perdrait toute rentabilité et compétitivité face aux autres sources et ressources d’énergie.
C'est pourquoi il faut sortir immédiatement et sans condition du nucléaire.
La décroissance énergétique est l’ultime issue soutenable.
La substitution des moteurs thermiques par des moteurs électriques de nos véhicules en est l’outil : les 48 millions de tonnes de pétrole économisé ainsi, brulés dans des centrales thermiques modernes permettraient de stopper notre production nucléaire en moins de cinq ans…



Pour rappel, le rendement moyen de nos moteurs est de 15% : 85% des carburants (quelle chance pour les pétroliers...) s’en vont en chaleur perdue et en pollution cancérogène.
Une centrale thermique en cogénération a un rendement de 60%. De quoi produire l’électricité nécessaire à notre locomotion (10 millions de tonnes équivalent pétrole), et de quoi éteindre nos centrales nucléaires (moins de 25 Mtep) tout en réduisant l’impact polluant de nos pots d’échappement .



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