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vendredi 4 mai 2012

Tchernobyl 26 ans plus tard ; Sortie du Nucléaire au Japon

Le premier sarcophage de béton et d’acier, érigé à la hâte six mois après la catastrophe, menace de s’écrouler. Depuis 26 ans il retient la radioactivité dégagée par le cœur explosé du réacteur 4 de Tchernobyl. Entre temps, 900 000 personnes sont mortes des suites de cette catastrophe.
Que de palabre pour trouver un financement (merci les contribuables) du prochain sarcophage censé durer 100ans, censé permettre le démantèlement de l’ex-réacteur nucléaire.
Les études préalables et la construction auraient dû commencer en 2007 et s’achever en 2012. Le chantier ne démarre finalement qu’aujourd’hui pour une inauguration prévue en 2015.
Un coût qui est monté à 1,54 milliard d'euros : Sarkozy nous explique que le nucléaire est bon marché ! Sans subvention, il serait trois à quatre fois plus cher qu'aujourd'hui. La dette nucléaire que nous laisserons à nos enfants va être salée écologiquement, économiquement...



La construction contiendra « trois fois la quantité de charpentes métalliques utilisées pour la tour Eiffel ».
Que d’énergie improductive !
Le nucléaire nous force à l'immagination. Que seront les sarcophages de Fukushima ?



Les nouvelles photos coté cœur du ex-réacteur n°3 de Fukushima ne laissent rien présager de bon : où est le haut du cœur de ce réacteur dans cet amas de ferraille ?


Manifestations de joie au Japon pour fêter la mise en veille le 5 mai du dernier réacteur nucléaire encore en production.


Le 5 mai vers 23h (JST) le réacteur n°. 3 de la centrale électronucléaire de Tomari sera déconnecté du réseau.

Cet événement marquera un tournant dans la vie d'un grand pays industrialisé et fortement nucléarisé : il prouvera qu'avec des mesures d'accompagnement minimales le Japon peut s'affranchir de toute source d'énergie nucléaire.

A l'occasion de cet événement, de nombreuses manifestations de joie sont prévues à travers l'ensemble du pays et notamment à Iwaini où un rassemblement est organisé le 5 mai.

Il s'agit donc de la première occurrence d'un sevrage complet d’électronucléaire dans un pays soi-disant étroitement dépendant de cette source d'énergie mais il aura malheureusement fallu une catastrophe de grande ampleur pour obtenir ce résultat.
Le monde antinucléaire s'associe à la joie et la liesse que le peuple Japonais ne manquera pas de manifester dans cette grande occasion.



Les information que Mach-Bio vous présentent proviennent des "Veilleurs de Fukushima": L’appellation « Les Veilleurs de Fukushima » est apparue en juin 2011 ; elle représente l’ensemble des personnes motivées pour rechercher et diffuser de l’information sur la catastrophe de Fukushima par l’intermédiaire de la toile.
Le portail "scoop it!" a fait le choix de la langue française, afin de diffuser une information rare dans l’Hexagone en provenance de différents sites ayant chacun une sensibilité différente : collecte d’informations, traductions, vidéos étrangères sous-titrées, analyses techniques, critiques, dossiers, etc. Un bouquet vous est ainsi offert, de manière totalement bénévole et indépendante de toute pression.
Chacun des veilleurs de Fukushima a sa totale autonomie, n’exprime que son opinion, et présente des faits vécus ou sourcés.
Le portail actualisé présente les publications des veilleurs dans un ordre chronologique, en commençant par le plus récent, ce qui vous permet d’être au fait de l’actualité.
Voici une courte présentation des différentes publications :
Aweb2u
Webmestre : Jeep
Ce blog est un lieu d'échange pour ceux qui s'intéressent à la diffusion de l'information sur la toile.
Blog de Fukushima
Webmestre : Pierre Fetet
Blog consacré entièrement à la catastrophe nucléaire de Fukushima et à ses répercussions au Japon et dans le monde.
Césium arrondissement
Webmestre : Janick Magne
L’actualité vue par une habitante de Tokyo.
Chaîne de Kna
Webmestre : Kna
Quelques sous-titrages en français de vidéos sur le nucléaire et Fukushima, pour les non-polyglottes.
Fukushima Informations
Webmestre : Etienne Servant
Informations sur l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima et ses conséquences.
Gen4
Webmestre : Trifouillax
Les 4 vérités de l'industrie nucléaire : le vrai, le moins vrai et le pas vrai du tout.
Netoyens !
Chroniqueur : Laurent Mabesoone
Nouvelles sur la mobilisation citoyenne antinucléaire au Japon face à la catastrophe de Fukushima


"Dire aux Français qu'on va sortir du nucléaire, c'est leur mentir", a expliqué récemment Alain Juppé. Comme Nicolas Sarkozy, il ne comprend rien à la macroéconomie.
Le mensonge, c’est de nous faire croire que nous sommes à l’abri d’une catastrophe ‘Made in France’ aujourd’hui envisageable au dire même des responsables de la sureté nucléaire (cf l’IRSN par la voix de son directeur général Jaques Repussard)
Il est nécessaire de sortir rapidement du nucléaire.
Le mensonge c’est de nous faire croire à l’efficience de notre modèle énergétique : 85% du pétrole que nous consacrons aux transports en France (46 millions de tonnes d’équivalent pétrole) part en fumée, qui plus est, polluante.

La puissance productive d'électricité installée au 31 décembre 2011 atteint 126.460 MW : 63.130 MW de nucléaire, 27.790 MW en thermique fossile, le reste en hydraulique (25 400 MW), éolien (6.640 MW) solaire (2.230 MW), et thermique renouvelable (1 270 MW) pour produire 541,9 TWh.
La consommation nette électrique française est de 443.3 TWh en 2011(80% sur réseau de distribution, 20% direct RTE) dont 120,9 TWh non nucléaire (27, 27% de notre consommation), et 322.4 TWh d’origine nucléaire (72.72% de notre consommation nette électrique)
Si nous brulions les 47 MTEP de nos voitures et de nos camions dans des centrales thermiques modernes, équipées de filtre, regroupée autours de nos agglomérations énergivores nous produirions (1tep = 11 630 kWh) 533,6 TWh électrique.
Utilisée rationnellement dans un parc de véhicule électrique, associé à la cogénération pour le chauffage urbain, nous pourrions à la fois sortir rapidement du nucléaire, rouler 100% électrique, tout cela sans importer plus de pétrole, tout en diminuant notre impact écologique.
C'est à réfléchir quand même...

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