Pages

mercredi 18 avril 2012

La voiture électrique pour sortir du nucléaire, et vite...

Les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima sont en partie dues aux manquements successifs accumulés depuis la construction de ces centrales jusqu’aux mauvais choix appliqués depuis le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. Au compte goutte, nous avons confirmation de l’état catastrophique de ces quatre réacteurs, comme cette grue de chargement de l’ex-réacteur n°3 reconnue par la Tepco être tombée dans la piscine des combustibles usagés de ce même réacteur… Inimaginable !!!




Que ce soit l’IRSN qui par la voix de son directeur général Jaques Repussard affirme que la France doit accepter de se préparer à des accidents complètement inimaginables, que ce soit l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) avec le rapport remis par André-Claude Lacoste, président de l’ASN, au Premier ministre français le 3 Janvier 2012, nous avons confirmation que goutte après goutte, les manquements dans la construction et l’entretien du parc des réacteurs nucléaires français permet d’affirmer qu’un accident « complètement inimaginable » est maintenant envisageable. Doit-on attendre cet accident ? Doit-on, comme les japonais, être confronté à une situation catastrophique pour, comme les japonais, sortir du nucléaire en 14 mois ?

Nous disons NON, et demandons une sortie immédiate et sans condition du nucléaire




Et si la solution passait par la voiture électrique !!!

Provocation ?

Pas vraiment : à tous les frileux qui ne veulent pas (encore) remettre en question leur mode de consommation, mais qui pressentent le pire, c'est-à-dire un Fukushima à la française, méditez bien ces données chiffrées.


Nous brulons dans nos moteurs à explosion 46 Millions de tonnes équivalent pétrole.
Moins de 7 millions servent à la propulsion des roues .
Plus de 39 millions de tonnes équivalent pétrole partent en fumée : sous forme d’agents polluants et de chaleur.
Ces mêmes 46 MTEP brulés dans des centrales thermiques équipées de puissants filtres, nous fourniraient 30 MTEP sous forme d'électricité plus de la chaleur en cogénération.
Compte tenu de la conversion électrique et des pertes dans les moteurs, entre 8 et 10 MTEP électrique maximum serait nécessaire au bon fonctionnement du parc automobile français.
Nous devons entrer dans une autre logique: celle de l'efficience énergétique.
Les 20 MTEP restant nous permettent de sortir du nucléaire sans importer un litre de pétrole supplémentaire.
Utopique ? Pas plus qu’un accident nucléaire majeur.
Mais il faudra bien rentrer dans nos neurones que le transport individuel dans des grosses voitures est voué à disparaitre, que les énergies fossiles doivent-être préservées, et que nous devrons revisiter entièrement notre modèle économique mondialisé aujourd'hui anti social et anti écologique.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire