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vendredi 24 février 2012

Agriculture Biologique, Suites sans fin à Fukushima

Nous étions convié par Christian Conrad président de l'"Association APIFERA, Pour la Connaissance et la Préservation de la Nature" à un débat du cycle de conférences sur le thème des "Alternatives Agricoles en Réponse à l'Agriculture Intensive". Après "La Révolution des Sols Vivants" le film de Perrine BERTRAND & Yann GRILL, après l'Agriculture Durable en présence de Pierre Baudean et Pierre Buyse, nous avons assisté à la conférence-débat que nous présentait Philippe Mafre, paysan-viticulteur-éleveur.
Paysan-viticulteur-éleveur Bio, Philippe Mafre nous explique les vicissitudes d'une profession décriée pour ses impacts sur l'environnement. Comment exister dans un milieu phagocyté par les lobbies phytosanitaires sans scrupules…

Vignes bio enherbées...



La qualité n'est pas que dans le visuel... Elle est DANS les sols...








En intégralité, le débat trés technique sur les traitements de la vigne qui s'engagea entre viticulteurs et autre auditeurs... Suites sans fin à Fukushima:
Plus que 2. C'est le nombre de réacteurs nucléaires encore en activité au Japon. Ce décompte met en perspective la gravité des destructions des 4 réacteurs de Fukushima: au Japon, aucun réacteur n'est autorisé à redémarrer. Pas seulement parce qu’il ne sont pas sécurisés, mais parce que l'impact sur les japonais des explosions de Fukushima et de la pollution radioactive concernant 35 millions de japonais sont si important qu'aujourd'hui aucun élu n'ose autoriser le redémarrage de réacteurs nucléaires. Ce n'est pas parce que en France nos élus et responsables du lobby nucléaire minimisent les conséquences de cet accident MAJEUR que l’on ne trouve pas les informations sur l’état de ces centrales et sur la grandeur des fuites radioactives consécutives à cet accident. Si l’Ukraine disposait d’immenses territoires pour reloger sa population suite à l'explosion du réacteur 4 de Tchernobyl, le japon est trop exigu pour envisager le moindre déplacement des japonais qui vivent aujourd’hui dans des régions plus contaminées que ne l’étaient les zones interdites autour de Tchernobyl. Les poussières noires que l'on retrouvent aujourd'hui à Minamisoma ne contiennent pas que du cesium... Les faits seront tétus...Fuites sans fin pour des dizaines d’années… Suites sans fin pour des milliers d’années, une éternité à l’échelle humaine.

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